Het Griekse drama in de Neder­landen


Saint-Aubin, La fille de l'Hospice (1805)


Thomas Crombez

Cammaille Saint-Aubin : La Fille de l’Hospice, ou la Nouvelle Antigone (1805, een bewerking van een roman door Ducray-Duminil )


25-26: onderbreking met spektakel, “Ronde Béarnaise”, spel, mime en dans

46: sleutelpagina; men probeert de oude Delmanzy zijn geheim over Abel Freming te ontfutselen via het zingen van een lied (met ballet!) waarin gecodeerde ’hints’ verwerkt zijn. In het lied vermelding van Antigone en Oedipus!

HENRIETTE. Bon Vieillard, tu vois la tendresse D’un peuple heureux par tes bienfaits, Et pour nos coeurs, pleins de simplesse, Tu peux garder d’affreux secrets, Tu vois ou ton fils, ou ta fille Dans chacun de nous te chérir, Le chagrin doit-il donc flétrir Un père au sein de sa famille ?

ABEL, chante sur le même air. Fille chérie entends un père Qui n’ose s’offrir à tes yeux, Errant, poursuivi par son frère, Il traîne des |ours douloureux ; Comme OEdipe tout l’abandonne, Son aspect fait frémîr d*horreur, Plup malheureux près de son cœur, Il ne sent pas son Antigone.

(60) 60 ELMONDE Dieu les voit, ô mon père, ne me parle plus d’une séparation qui me rendrait coupable aux yeux des hommes et du ciel. ABEL Viens dans mes bras... là... là. Ah ! Bien, je cède, tu le veux, ma fille, malheureux comme Œdipe, tu seras mon Antigone, et nous ne nous quitterons jamais. ELMONDE Jamais ! jamais !